Ketu dans la 2e maison

Ketu est un terme de l'astrologie védique et il est également connu sous le nom de nœud sud. L'astrologie védique ou Jyotish est quelque chose de guide, un guide de vie.

Jyotish pourrait être traduit par la «lumière divine» et il est destiné à ouvrir nos yeux et votre âme, conduisant à l'illumination individuelle.

Il nous aide à percevoir notre propre existence et à trouver des modèles par lesquels nous atteindrions l'harmonie au sein de l'univers.

Vedic Jyotish propose des mesures qui devraient nous aider sur notre chemin vers la lumière.

Rahu et Ketu - Nœuds lunaires

Rahu et Ketu sont les nœuds lunaires, les nœuds nord et sud. Astronomiquement, ce sont des points d'intersection des orbes du Soleil et de la Lune.

Dans la mythologie hindoue, ces deux-là étaient la tête et la queue de la créature démoniaque qui a volé l'immortalité des dieux.

Vishnu, le Créateur, l'a coupé en deux parties. Cependant, comme cette créature serpentine est déjà devenue immortelle, il n'est pas mort.

Ses parties, Rahu, la tête et Ketu, la queue, ont continué à vivre comme deux entités. Ils ont été envoyés aux côtés opposés du monde et ils ont juré de chasser le Soleil et la Lune, afin de les dévorer et ainsi prendre leur revanche, furieux à cause de leur destin.

Le processus de dévoration est aussi allégorique ; Rahu et Ketu provoquent des éclipses de Soleil et de Lune.

Ces deux jouent un rôle important dans l'astrologie védique ; leur importance est plus grande que celle de toutes les planètes.

Ketu – Le nœud sud

La queue du dragon, le nœud sud, connu sous le nom de Ketu, représente une sorte d'archive de nos expériences précédentes, celles de nos incarnations précédentes. Grâce au nœud sud, ceux-ci veulent vivre.

Ce sont principalement des schémas dont nous devrions nous débarrasser et passer au niveau suivant, pour ainsi dire. En plus, il y a aussi de bonnes choses.

Ketu représente nos ancêtres et notre héritage, y compris nos talents, nos compétences, certains traits très positifs.

Ketu est, pour ainsi dire, plein d'habitudes qui ne sont pas toujours bonnes. Eh bien, on pourrait dire qu'ils étaient 'obsolètes', d'une certaine manière. Plusieurs fois, nous agissons par inertie, ne voulant rien changer. Pourquoi?

Parce que nous étions habitués à quelque chose et que nous choisissons une façon confortable de gérer les choses.

trouver un centime

Au moins, ceux-ci semblent confortables. Cependant, nous devrions surmonter les vieilles habitudes et écouter les conseils du Nœud Nord.

La deuxième maison en astrologie – 2e maison en astrologie

La deuxième maison astrologique est liée aux problèmes de propriété, aux finances, à la richesse et à la pauvreté, aux gains et aux pertes, au gain d'argent, à tout ce que nous gagnons par héritage, par notre propre travail, d'autres personnes et cetera.

La deuxième maison est également associée aux pertes d'argent, aux dettes, à notre capacité à gagner de l'argent et à en perdre.La deuxième maison soulève de nombreuses questions liées aux finances. Le natif saura-t-il comment obtenir l'argent, comment le garder… ?

La deuxième maison a à voir avec la fortune liée à ce domaine de la vie. Cependant, la deuxième maison n'est pas seulement une question d'argent.

Cela concerne également les systèmes de valeurs personnels, les principes personnels, les capacités personnelles et le besoin de stabilité et de sécurité dans la vie.

Ce champ astrologique raconte notre attitude envers d'autres systèmes de valeurs.

Ketu en deuxième maison – Ketu en deuxième maison

Ketu dans la deuxième maison signifie que Rahu, le nœud nord, était dans la huitième maison. Voyons cela.

Cette position du Nœud Sud indique une lutte et un conflit intérieurs à un niveau élémentaire. Le natif doit principalement faire face à la possessivité provenant des incarnations précédentes.

Tant que l'individu se concentre sur ce karma, il ou elle sera incapable de trouver un sens et un but dans les choses qui ne peuvent pas être possédées.

Un tel Ketu positionné indique la jalousie, l'envie, le besoin, le désir des biens d'autrui. Ce natif a soif de choses qui appartiennent à d'autres, désirant tout ce qui tombe à l'œil. Chez certaines personnes, un tel karma éveille un désir irrésistible et fou de posséder.

L'indigène devient tellement obsédé par l'idée même de posséder que rien ne pourrait l'arrêter.

Cela a à voir avec la possession physique. Toute la force de ce natif vient de leur cacahuète , charnel, nature libidineuse. Le sens de la relation physique est souvent déformé et associé à l'obsession et à la fixation.

Huit personnes de la Maison Ketu présentent une très forte pulsion animale, un fort instinct. Que le natif soit introverti ou extraverti, il ou elle montre souvent des réponses maladroites aux tendances de la civilisation.

Dans les incarnations précédentes, ce natif ne comprenait pas l'importance de la dignité des autres. C'était un natif égoïste, négligeant la valeur des autres, suivant leur propre chemin, sans tenir compte des autres, de leurs besoins et de leurs opinions. Un tel comportement a eu un effet négatif.

Le natif a généré des besoins qui semblent inaccessibles, qu'il soit satisfait ou non, pour le moment.

L'incapacité à comprendre l'importance des autres et le concept de besoins adaptés à l'environnement laissent toujours ce natif manquant de quelque chose et désirant plus.

Cette personne est comme un âne de la fable ; il ou elle porte une carotte sur la tête, incapable de l'est, oubliant que ce sont eux qui l'ont mise là en premier lieu.

Ketu en 2e maison – Je veux tout

Les gens qui sont très proches de ce natif monteraient sur la Lune et l'apporteraient à l'un, mais ils savent, tout comme il ou elle le sait, que cela ne servirait à rien. Ce serait un bibelot temporaire avec lequel l'indigène s'amuserait, jusqu'à ce qu'il invente un autre besoin, un autre désir.

Ce natif laisse l'impression de quelqu'un qui veut la quantité de qualité – le natif sent que tout doit être en sa possession.

Ketu dans la deuxième maison rend l'indigène incapable de changer le sens et le besoin d'abondance dans tous les aspects de la vie, même si le désastre était à portée de main et clairement visible et prévisible. Cette personne a vraiment du mal à résister au désir d'avoir plus de quelque chose.

L'individu porterait avec tout ce qu'il ou elle mijotait, jusqu'à atteindre la croisée des chemins. A ce moment-là, le natif réalise quelles ont été les erreurs, mais il est si loin du départ qu'il est impossible de revenir en arrière !

Ainsi, l'indigène continue sur la route, même si ce fut un chemin de catastrophe ; la seule route restant à voir pour l'indigène.

Cette personne est très encline aux extrêmes ; parfois, l'indigène va à de tels extrêmes en s'engageant dans des affaires illégales et en ayant des démêlés avec la loi.

Cependant, même après que le natif se soit rendu compte qu'il avait tort, il continuerait à persuader les autres de leurs opinions et de leurs convictions comme étant les meilleures. Il y a un autre côté de cela et c'est la léthargie.

Heureusement, les personnes ayant des nœuds lunaires positionnés différemment peuvent aider le natif à s'autodiscipliner.

Ketu dans la deuxième maison – Envie de transformation

Certaines personnes atteintes de Ketu dans la deuxième maison se sentent si impuissantes dans leurs activités extrêmes, leur léthargie extrême ou leur possessivité, qu'elles se rapprochent de très près des pensées sur la mort ou de la perception de la mort.

Cependant, cela conduit à une transformation; à travers cette expérience difficile d'engourdissement et de misère impuissants, leurs yeux s'ouvrent à nouveau et leur cœur est prêt pour une nouvelle évaluation de la vie, une nouvelle appréciation de la vie telle qu'elle est.

Certains d'entre eux tentent de combler le vide par des expériences charnelles tentantes. Cependant, la leçon karmique est toujours la même.

Le natif est si féroce et si têtu dans ses manières étranges qu'il détruit toujours toutes les fondations qu'il a lui-même construites. Par l'expérience symbolique de la mort, l'indigène fait l'expérience de la renaissance.

L'héritage des incarnations précédentes est abondant en problèmes physiques et matériels. Le plus grand progrès dans cette vie vient de la capacité à trouver la force de cette renaissance. Le natif est capable de rassembler la force, bien que de différentes manières.

Ce natif s'intéresse communément à l'occulte, à l'ésotérique, au mystérieux, dans lequel il essaie de trouver la « formule » de la renaissance, de cette transformation régénératrice.

Cependant, ce serait toujours chaotique, car le natif a une tendance aux extrêmes. La combinaison de l'entêtement karmique et de la léthargie l'empêche de renaître.

L'âme a soif de transformation, mais le natif a du mal à trouver l'énergie. Il y a plusieurs raisons à cet épuisement énergétique, sur lequel il faudrait travailler.

rêver de rester au lit avec quelqu'un

Le natif a vraiment du mal à s'occuper de ses propres affaires dans l'intimité, sans essayer d'impressionner le monde, car il pense qu'il doit laisser sa marque dans le monde. Cela rend leurs pieds lourds et leur allure accablée.

Le natif voit le monde à travers la hiérarchie, voulant être au sommet, y être important.

Ketu en maison 2 – Métamorphose

Le Nœud Nord de la Maison Huit devrait aider au sacrifice symbolique du système de valeur des incarnations précédentes, conduisant à une métamorphose totale, qui, à terme, mettrait le natif en relation avec la valeur des autres.

La métamorphose doit enfin faire prendre conscience au natif de la valeur des autres.

Le natif doit apprendre des plus proches, une fois qu'il ou elle, grâce à la métamorphose, se met à écouter. Venons-en à l'aspect physique du changement. Beaucoup de pensées et d'obsessions sensuelles et charnelles proviennent d'un désir intérieur de détruire le plan physique.

Cette perception déformée indique un chemin de dégoût de soi, tout comme celui de dégoût envers le mode de vie généralement animal et matérialiste des incarnations précédentes.

Par le désir et la luxure ouverts ou cachés, tout comme par l'envie matérialiste, le natif atteint le point de non-retour.

Une fois qu'il atteint le point de cet extrême, le natif commence enfin à remarquer la valeur des autres, se défocalisant lentement de ses propres besoins et fixations inventés et inutiles. Cependant, il s'agit d'un processus extrêmement difficile.

Le natif est tenté de rejeter tout ce qui lui est cher et important, comme si quelqu'un l'y obligeait.

Abandonner les vieilles habitudes, aussi dévastatrices soient-elles, n'est jamais une tâche facile.

Chaque fois que le natif entre en contact avec une valeur nouvelle et plus sophistiquée, il doit trouver un moyen d'éliminer toutes les raisons habituelles qui le poussent à vouloir rejeter le nouvel ensemble de valeurs.

Une nouvelle vie commencera, du bas de l'échelle. L'ascension sera lente, mais le natif apprendra à valoriser chaque petit pas.

Ketu en maison 2 – C'est une vie difficile

Dans l'ensemble, Ketu dans la deuxième maison, avec Rahu dans la maison huit, indiquent une vie difficile, de nombreuses contradictions, de nombreuses luttes intérieures et extrêmes.

La plus grande leçon karmique que l'indigène ait à apprendre est liée aux possessions et à l'acte de posséder, ainsi qu'à la perception même de cette activité.

Cette personne doit se rendre compte que le but de posséder est de l'utiliser, d'en profiter ou quoi que ce soit, pas de s'accumuler de plus en plus, jusqu'à la surabondance.

Il y a un grand risque d'avoir de nombreuses difficultés financières. Une fois que le natif apprend à apprécier son énergie vitale et cesse de gaspiller la possessivité et les fixations, il ou elle pourrait devenir très prospère, en termes de profession et de finances.

Cependant, il est d'une importance vitale de brûler les ponts qui pourraient vous ramener dans l'abîme. L'histoire biblique de l'homme appelé Lot serait un bon exemple de cette leçon karmique.

Le nœud nord dans la maison huit, qui vient avec Ketu dans la deuxième maison, a un double potentiel; il pouvait régénérer ou dégénérer l'indigène. Cela dépend de la force de la foi.

Pour atteindre le ciel, l'indigène doit traverser l'abîme, sans se retourner, ayant foi en la transformation nécessaire.

Comme l'a dit John Milton, « le chemin est long et difficile, celui de l'enfer mène à la lumière ».